Le roitelet (2021) de Jean-François Beauchemin…
Le résumé de l’éditeur: Un homme vit à la campagne avec sa femme Livia, son chien Pablo et le chat Lennon. Depuis l’enfance, il partage aussi son quotidien et ses questionnements, sensibles et profonds, avec son frère cadet, schizophrène. Ici se révèlent, avec une indicible pudeur, les moments rares d’une relation unique, teintée tout autant d’inquiétude que d’émerveillement au monde.
J’avais entendu de bons échos sur ce roman de Jean-Francois Beauchemin et Le roitelet me faisait l’effet de ces livres qui vont nous toucher. Alors, j’ai tenté.
Roman. Autofiction. Récit. Je n’ai pas approfondi la chose mais ce que je peux dire, c’est que le narrateur et l’auteur se confondent dans un « je » narratif qui nous immerge dans un point de vue unique. Jean-Francois Beauchemin parle de son frère, par souvenirs éclatés. La vie de tous les jours, ennuyeuse, triste ou drôle, sans romanesque, la vie de tous les jours à travers le prisme d’un auteur/narrateur qui raconte et se justifie de n’avoir rien à raconter.
Le roitelet se place là, dans cette mise en abîmé littéraire où le vrai, le faux se mélangent. Mais qu’est-ce qui reste en définitive ? L’histoire de deux frères dont l’un souffre d’un trouble autistique pas bien clair dont j’ai regretté les percutants aphorismes du frère qui viennent trop parfaitement pour s’exprimer. Ce sont de trop parfaites phrases philosophiques qui ne sonne pas très naturelles et bien trop littéraire.
Je me suis donc ennuyé avec Le roitelet mais je n’ai peut-être pas compris par quel prisme il fallait l’aborder.