Le bouc émissaire (1957) de Daphné du Maurier…
Le résumé de l’éditeur de poche, ici: John, un historien anglais en vacances en France, rencontre au Mans par hasard son sosie parfait, Jean de Gué. Les deux hommes font connaissance : l’un est solitaire, sans famille, l’autre, épicurien désinvolte, se plaint de la sienne qui l’étouffe. Le lendemain matin, John se réveille, vêtu des affaires de Jean, qui a disparu. À la porte, le chauffeur l’attend pour le ramener au château. John prend alors la place de Jean… Comme dans Rebecca, on retrouve dans ce livre la cruauté, l’étrangeté et l’art du suspense de Daphné du Maurier.
Une œuvre plus ambitieuse et plus riche qu’il n’y paraît, possédée par les thèmes du bien et du mal, de la rédemption et de l’identité.
Christine Jordis, Le Monde
Je tiens à remercier la copinaute C’era du blog Quel Bookan pour cette chaleureuse recommandation de ce roman, Le bouc émissaire, de Daphné du Maurier. J’ai découvert un livre fort et une autrice que je n’avais jamais lu. C’est désormais une chose corrigée. Et avec beaucoup de plaisir!
Tout d’abord, je sais déjà qu’il serait difficile de restituer dans cette maigre chronique la richesse des thèmes de ce roman. Une analyse approfondie serait nécessaire pour bien comprendre comment s’articule chaque thématique comme la famille, l’identité, la dévotion, la trahison. Pfff! Pas le temps…
Alors, Le bouc émissaire, c’est déjà un vrai roman, bien construit, bien raconté avec une histoire qui m’a surpris par son originalité et une certaine forme d’audace. Daphné du Maurier exploite tout le romanesque possible de son sujet. Secret de famille, trahison, amour, haine, tout y est, bien équilibré, juste. la tension est croissante jusqu’à la fin. Un régal de lecture.
Ça m’embête d’en parler mais je regrette, non pas la fin en général, mais la conclusion qui me laisse un certain goût inachevé. un choix de Daphné du Maurier dont je ne comprends pas l’intérêt.
Pour le reste, rien à dire, Le bouc émissaire mérite le détour. C’est une vraie bonne surprise pour moi. Et je ne compte pas m’arrêter là avec Daphné du Maurier car je suis engagé dans un challenge sur Livraddict initié par Un Chocolat dans mon roman!
Livrepoche.fr, un livre, une poche…
:)))) C’est un grAnd sourire
Je suis heureuse de voir que ce roman de Daphné du Maurier t’a plu et au-delà, l’écriture de cette autrice. Talentueuse n’est-ce pas?
Tu as raison, elle sait à merveille exploiter toutes les ficelles du romanesque dans ce roman et dans tous ceux que j’ai lus jusqu’à présent. C’est là et ça l’est bien.
Et le côté psychologique aussi!
Quel sera ton prochain?
C’est vraiment pas une autrice vers lequel je serais allé spontanément mais heureusement qu’il y a les copinautes qui sont là pour nous faire sortir de nos ornières!
Encore merci C’era.
Pour le prochain, il y a de grande chance que se soit Mary Anne ou Rebecca, les 2 qu’il y a dans ma PAL. La maison sur le rivage est entré en wish!
Après ton avis sur La gouvernante suédoise, je suis très curieuse de connaître ton avis sur Mary Anne. ^^ Rebecca c’est encore différent.
Et de rien! J’en ai autant pour ton compte par rapport aux auteurs et livres que tu me fais découvrir et donne envie de lire 🙂
Tous ses romans qu’il ma faut lire! J’en perds la tête! J’espère que Mary Anne m’intéressera plus que La gouvernante suédoise. Mais c’est fort probable! 😉