La pharmacienne (2003) d’Esparbec…
Le résumé de l’éditeur: La Pharmacienne est un roman pornographique « pur et dur », où les métaphores sont bannies, les adjectifs concrets, et les descriptions méticuleuses sans être délayées. En outre, un humour noir assez décapant ne gâte rien à l’affaire. Les tribulations de Bébé, Laura Desjardins, Beau P’ et son cousin Ernest constituent un vaudeville d’un genre nouveau, lubrique et facétieux. Gageons que sa lecture en surprendra plus d’un qui avait, sur ce type de littérature, des préjugés que l’actuelle liberté d’écriture a rendu désuets.
omancier prolifique, Esparbec refuse avec horreur d’être considéré comme un auteur érotique : il se définit comme « pornographe à part entière ». La Pharmacienne est son best-seller, et fait office de classique de l’érotisme contemporain, traduit en plusieurs langues et adapté en bande dessinée.
Peu de temps après l’expérimental 029-Marie de Frank Manuel, voila le classique, le joyeux, l’irrévérencieux Esparbec et La pharmacienne. Je commence à connaitre cet auteur mais c’est le deuxième roman que je lis de lui qui n’est pas autobiographique. La pharmacienne est un petit bonbon érotique mené comme un Vaudeville.
Chez Esparbec, le pornographique festif avec souvent de fausses contraintes et un consentement qui arrive naturellement. C’est pour ça qu’il évite le scabreux et le malsain car lorsqu’on s’extirpe des tabous qu’il transgresse, il ne reste que les plaisirs simples du culs.
La pharmacienne est une partition à plusieurs personnages dont la pierre angulaire est la fille de La pharmacienne qui se retrouve prise au piège par son vicieux beau-père. On en vient même à rigoler des situations où les portes se referment , les amants passent par les fenêtres, etc.
Un roman érotique pas prise de tête donc qui prend le sexe à la rigolade avec cette légèreté qui fait du bien, parfois.