La Cage dorée (2019) de Camilla Läckberg, traduit par Rémi Cassaigne, t.1 de la série Faye…
Le résumé de l’éditeur: Un époux parfait, une fille adorable et un appartement de luxe dans l’un des quartiers les plus chics de Stockholm : Faye semble tout avoir. Mais de sombres souvenirs de son enfance à Fjällbacka la hantent et elle se sent chaque jour un peu plus comme prisonnière d’une cage dorée. La femme forte et ambitieuse qu’elle était autrefois a tout abandonné pour son mari Jack. Son univers s’effondre lorsque ce dernier la trahit, et elle se retrouve sans rien.
D’abord complètement anéantie, puis résiliente, elle décide de rendre coup pour coup et se met à échafauder une vengeance impitoyable…
Retraçant le destin poignant d’une femme trompée et exploitée qui reprend sa vie en main, La Cage dorée est un cocktail palpitant de trahison, de rédemption et de vengeance au travers duquel la reine du polar scandinave nous délivre un message ouvertement féministe.
Pour faire une pause dans la série Erika Falck…, je me suis lancé dans son diptyque (pour l’instant) dont La Cage dorée en est le 1er tome. Ce qui m’a étonné (et pourtant cela n’aurait pas du), c’est que la protagoniste vient de Fjällbacka, ce petit coin de suède très connu pour les lecteur de Camilla Lackberg. Je n’ai pas pu m’empêcher de penser et chercher les éléments qui relierait l’héroïne de La Cage dorée à une autre histoire. Et je n’ai rien trouvé.
De toutes façons, La Cage dorée se lit tout à fait bien sans ça. Camilla Lackberg nous raconte à travers ce roman noir, la vie rêvée des nantis de Suède, entrepreneur en réussite dans un Stockolm mondain qui fait le grand écart entre les apparences et la réalité. Et avec Faye, son héroïne, Camilla Lackberg attaque une misogynie latente qui dénigre la femme, ses talents, ses pouvoirs pour la réduire à un faire-valoir.
La Cage dorée n’est pas très subtil dans son approche. On est plus près de la caricature que du documentaire (j’espère). Je peux aussi rajouter que l’évolution, l’ascension, la réussite sociale aussi bien que la chute semble précipiter mais je préfère ce choix de l’autrice plutôt que d’étirer trop en longueur le contexte. C’est pour ça que La Cage dorée se lit rapidement, avec l’efficacité d’une autrice qui sait comment nous mener là où elle le souhaite.
J’hésite beaucoup à le lire depuis sa sortie parce que j’aime tellement la série Erica Falck (j’aimerais bien qu’il y en ait de nouveaux tomes) que j’ai peur d’être déçue par ce roman…
Difficile de te donner le conseil d’y aller ou non. C’est un peu plus cru, c’est certain mais ça reste du Lackberg (avec raccourcis)