L’occupation du ciel (2024) de Gil Bartholeyns…
Le résumé de l’éditeur: De retour sur Terre, Clay, l’unique survivant d’une funeste mission de trois ans sur Mars, fait l’objet de beaucoup d’interrogations. Atteint d’une amnésie post-traumatique, il peine à se souvenir des conditions de son improbable voyage. Alors que la Californie est en proie à une vague d’incendies, son destin tragique écorne le mythe de la colonisation martienne et effraie l’agence spatiale, laquelle voudrait nier sa responsabilité dans le fiasco pour continuer son programme.
C’est la première fois que je fais une incursion dans cette collection dans cette nouvelle collection imaginaire de chez Rivages et la hasard m’amène vers L’occupation du ciel de Gil Bartholeyns. Et bien m’en a pris car j’ai trouvé dans ce roman de Sf, une voix originale tant dans l’histoire que dans le style.
Et c’est d’abord ce style qui m’a beaucoup plu. Gil Bartholeyns a une prose inspirée, comme souvent les premiers romans d’autant que l’histoire de cette conquête martienne est déportée. Ça débute avec l’unique survivant d’une mission qui a foiré, miraculeusement revenu sur terre, amnésique. S’en suit la quête de vérité pour le héros et l’absolu nécessité pour l’entreprise qui à conduit ce projet de colonisation d’articuler cette vérité pour ne pas compromettre les projets futurs.
Le ton garde son originalité jusqu’au bout et même si L’occupation du ciel semble s’éparpiller en divers thématiques, j’aurais préféré que Gil Bartholeyns se concentre sur ce qui s’est passé sur Mars avec un évènement plus marquant, plus fort. Le roman aurait gagné en impact. Ce n’est pas le cas mais mes suppositions ou mes désirs n’ont pas leur place et seul compte ce que voulait dire Gil Bartholeyns. Et ça me va aussi.
Il y a du sens à son histoire et le style de l’auteur me donne envie de le suivre dans son prochain roman.