
Hokuto no Ken, Fist of the north (1984-1989) de Buronson (scénario) et Tetsuo Hara (dessin), traduction de Élodie Lepelletier…
Le résumé de l’éditeur: An 199X… La Terre a été consumée par l’enfer des flammes atomiques pour se changer en un monde de violence et de mort. Le dernier espoir de l’Humanité réside dans les poings d’un seul homme, au torse orné de sept cicatrices. L’affrontement entre Hokuto Shinken et Nanto Seiken s’apprête à entrer dans la légende…
J’ai décidé de donner mon ressentie suite à la lecture du 10e tome (extrême édition) car c’est avec ce tome que se termine l’arc principal.
Au début, j’ai été très enthousiaste de retrouver en manga le héros brutal de mon enfance. Et oui, je fais partie de cette génération de désaxée qui a été biberonnée aux explosions de têtes et autres joyeusetés dans Hokuto No Ken (Ken le survivant). Le manga post A est si culte qu’il conserve son nom original.
Buronson au scénario, j’ai trouvé que l’histoire, quelque peu improbable, tourne rapidement à vide avec un Ken littéralement invincible, des méchants systématiquement arrogants et une trame encore discrète.
Ce n’est qu’en arrivant au terme de ce dixième tome que j’ai pu apprécié cette historie violente et brutale tissée dans la soie de l’intime et du grandiose. J’ai trouvé cet « arc » très touchant dans son approche du sentiment familial.
Côté dessins, Tetsuo Hara est très marqué des années 80, chevelures en exemple et j’aime son exagération homérique des proportions, son, univers apocalyptique de l’environnement avec un air de Mad Max pour les véhicules et les tenues. À ce propos, je me demande lequel s’inspire de l’autre. Si vous avez la réponse, je suis preneur.




