
Crying freeman (1986-2007) de Kazuo Koike (scénario) et Ryoichi Ikegami (dessin)…
Le résumé de l’éditeur: Le tueur aux yeux de pluie
Tueur japonais au service de la mafia chinoise des 108 dragons, il a pour nom de code “Freeman”. Après chaque meurtre commis, il laisse couler des larmes. Quel secret dissimulent-elles ? C’est au travers de sa rencontre avec une jeune femme en quête d’amour que Freeman découvrira qui il est vraiment…
Depuis que je me suis mis à la lecture de manga, je lorgnais vers les épuisés de Crying freeman dont j’avais adoré l’adaptation cinématographique par Christophe Gans. Glénat a eu la très bonne idée de les rééditer en perfect édition de 5 tomes.


J’avoue que j’ai été tout de suite surpris par le fait que l’adaptation ne couvre que le début du manga. La suite est hautement plus épique. La surprise, aussi, est la question de la nudité quasi permanent du Crying freeman lorsqu’il se bat et de la sexualité libre du héros malgré l’amour inconditionnel qu’il porte à sa femme. Les relations sexuelles avec d’autres femmes sont une sorte de rituels de fidélité amicale. L’aspect sensuel de l’histoire écrite par Kazuo Koike est largement minimisé par le réalisateur français.
L’histoire fait la part belle aux organisations mafieuses, dont le freeman devient l’un des chef les plus puissants. Les concurrents intriguent pour le tuer. Là, on se trouve dans un réalisme étiré où le héros est capable de prouesses surnaturelles. Certains personnages secondaires sont tellement hors normes qu’ils relèvent de la fantasmagorie plus que de l’exagération.
Le style de Ryoichi Ikegami, comme pour Sanctuary à cet aspect très 80s avec le trait baveux des noirs qui semble avoir souffert d’un scan fatigué. On s’y fait très bien , je vous rassure.
Si j’ai beaucoup aimé Crying freeman, j’ai préféré Sanctuary dont l’histoire se tient du début à la fin avec le même fil conducteur.





