Ainsi résonne l’écho infini des montagnes de Khaled Hosseini

Ainsi résonne l’écho infini des montagnes (2013) de Khaled Hosseini, traduit par Valérie Bourgeois…

Le résumé de l’éditeur: Dans le village de Shadbagh, Abdullah, dix ans, veille sur sa petite soeur Pari, trois ans. Entre les deux enfants, le lien est indéfectible, un amour si fort qu’il leur permet de supporter la disparition de leur mère, les absences de leur père en quête désespérée d’un travail et ces jours où la faim les tenaille. Mais un événement va venir distendre ce lien, un choix terrible qui modifiera à jamais le destin des deux jeunes vies, et de bien d’autres encore…

Après les Cerfs-volants de Kaboul et de Mille Soleils splendides, Khaled Hosseini nous emmène dans un voyage bouleversant, d’un village afghan des années 1950 à la Californie des années 2000, et signe une fresque familiale renversante d’émotion, d’une ampleur et d’une audace inouïes.

C’est mon premier roman de Khaled Hosseini et ce ne sera pas le dernier. C’est certain. Ainsi résonne l’écho infini des montagnes est un roman fresque. Mais une fresque fragmentaire. La focalisation se fait de manière anarchique, sans hiérarchie apparente. C’est un peu ce qui m’a ennuyé dans ce roman.

Pourtant, tous les éléments sont là pour faire d’Ainsi résonne l’écho infini des montagnes un grand moment de littérature. L’alternance des protagonistes à chaque nouveau chapitre donne un souffle, un éclairage nouveau à cette histoire qui commence par un acte tragique et cruel mais magnifique pour un roman. Cet évènement est clairement le point central.

Cependant, Khaled Hosseini, prend énormément de temps à poser les nouvelles situations qu’imposent ces diverses focalisations. Et toutes ne sont pas pertinentes. Certains passages sont plus faibles que d’autres. On se demande pourquoi certains sont là, tant ils apportent peu à l’ensemble d’Ainsi résonne l’écho infini des montagnes. Ils nous écartent sans raison de la scène centrale.

Pour le reste du récit, c’est du bon. Il y a une forme de poétique lorsqu’on est sur les terres afghanes (les passages qui m’ont le plus séduit), une sensibilité, une force et une folie dramatique excellente mais qui se perd dans la froidure et le réalisme occidental ennuyeux.

De plus, la fin qu’on attend depuis le début n’apporte pas ce surplus d’émotion qui aurait fait basculer mon avis général vers un avis plus enthousiaste.




Livrepoche.fr Un livre dans une poche. CQFD
4 comments to “Ainsi résonne l’écho infini des montagnes de Khaled Hosseini”
  1. Je me dis depuis belle lurette de lire cet auteur… Mais je crois en ça : il y a un bon moment pour tout (même si on est d’accord, il faut parfois le provoquer ^^ ).

    C’est déjà positif de savoir que tu l’as apprécié (oui je me fie aussi à tes avis)

    • C’est ce que je me disais aussi, découvrir cet auteur mais je me demande si j’aurais lu ce roman si je ne l’avais pas trouvé chez ma mère. J’aurais commencer par Mille soleils… et Les cerfs-volant…

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