Une canne à pêche pour mon grand-père (1989) de Gao Xingjian…
Le résumé de l’éditeur de poche: Souvenirs d’enfance, les bonheurs simples de l’amour et de l’amitié, le pays natal et ses lieux familiers, mais aussi les drames de la rue ou les tragédies vécues par la Chine, tels sont les thèmes de prédilection de ces six nouvelles choisies par l’auteur – avec la complicité de son traducteur.
Il n’y paraît pas mais ce recueil de nouvelles Une canne à pêche pour mon grand-père est Nobellisé. Mais ce recueil ressemble quand même à un coup d’éditeur qui n’a que peu d’intérêt en rapport aux 2 autres oeuvres traduites en français de Gao Xingjian, les romans La montagne de l’âme et Le livre d’un homme seul! Je suis surpris quand je parcours les étagère de ma librairie préférée, au rayon littérature chinoise, je suis surpris de ne pas trouver d’autres oeuvres du Prix Nobel de Littérature 2000.
Je dis que Une canne à pêche pour mon grand-père ressemble à un coup d’éditeur car il arrive après le gros succès de La montagne de l’âme et semble l’occasion d’ajouter un titre, donc des ventes à Gao Xingjian.
Une canne à pêche pour mon grand-père est un recueil de nouvelles ancré dans une certaine forme de normalité. La plupart décrivent le quotidien, ironique, banal, joyeux ou « sans intérêt ». C’est mon avis.
Ces textes, inégaux dans leur forme comme dans le fond semble être comme une étude sur sa réflexion sur le langage. Gao Xingjian a développé une narration intéressante sur La montagne de l’âme et il n’est pas impossible de voir dans ce recueil les prémices de son travail. Mais il n’est pas qu’un écrivain, Gao Xingjian est aussi peintre, réalisateur, poète, essayiste, etc… et peut-être qu’à travers l’ensemble des supports qu’il utilise, on obtient une vision plus juste de son travail.
Et Gao Xingjian a eu le Prix Nobel de Littérature avec peu d’oeuvres romanesques dont toutes ne sont pas traduites en français. Une canne à pêche pour mon grand-père me semble manquer de forces par rapport aux autres.
Je me pencherais sur les 2 autres romans édités en français (que j’ai déjà lu mais dans de mauvaises conditions) pour mieux connaitre cet auteur chinois que les chinois classe comme un auteur français!
Livrepoche.fr, un livre, une poche…
elles sont incroyables, tes photos ! 😀
je crois que j’aime bien venir sur ton blog juste pour voir tes nouvelles mises en scène ^_^
tu fais quoi comme boulot pour avoir le temps de lire autant? en ce moment c’est pire que d’hab, j’ai l’impression 😀
Merci Cheyenne pour les photos! J’essaye de ne pas toujours faire la même mais je commence à manquer d’imagination!
Je suis graphiste mais ce n’est pas ça qui me laisse du temps! Je crois que ces derniers jours j’ai enchainé des lectures courtes et d’autres que j’ai dévoré comme le Coben. Mais dans l’ensemble, j’ai moins lu que l’année dernière. 😉
Moi aussi j’aime beaucoup la mise en scène de cette lecture. Tu devrais participer au rendez vous de MJ :p
Bon sinon, la littérature asiatique et son côté contemplatif ne me donne jamais envie de me lancer… Je ne sais pas ce qu’il me faudrait pour combattre cette quasi répulsion…
De quel rendez-vous parles-tu C’era? Pour la littérature asiatique, c’est sûr, c’est un peu moins rythmé que la lecture occidentale! Peut-être te faudrait-il un bon titre, par exemple Les délices de Tokyo mais je crois que tu te l’est déjà noté! 😉
Et je ne te conseille pas Xingjian!