Sucre noir (2017) de Miguel Bonnefoy, Prix Mille Pages 2017, Prix Renaissance, Prix des lycéens de l’Escale du livre de Bordeaux…
Le résumé de l’éditeur: Dans un village des Caraïbes, la légende d’un trésor disparu vient bouleverser l’existence de la famille Otero. À la recherche du butin du capitaine Henry Morgan, dont le navire aurait échoué dans les environs trois cents ans plus tôt, les explorateurs se succèdent. Tous, dont l’ambitieux Severo Bracamonte, vont croiser le chemin de Serena Otero, l’héritière de la plantation de cannes à sucre qui rêve à d’autres horizons.
Au fil des ans, tandis que la propriété familiale prospère, et qu’elle distille alors à profusion le meilleur rhum de la région, chacun cherche le trésor qui donnera un sens à sa vie. Mais, sur cette terre sauvage, la fatalité aux couleurs tropicales se plaît à détourner les ambitions et les désirs qui les consument.
Dans ce roman aux allures de conte philosophique, Miguel Bonnefoy réinvente la légende de l’un des plus célèbres corsaires pour nous raconter le destin d’hommes et de femmes guidés par la quête de l’amour et contrariés par les caprices de la fortune. Il nous livre aussi, dans une prose somptueuse inspirée du réalisme magique des écrivains sud-américains, le tableau émouvant et enchanteur d’un pays dont les richesses sont autant de mirages et de maléfices.
Offert en cadeau de noël, j’ai flash sur la couverture de l’édition de poche de chez Rivages que l’on doit à James Nuun. Pour le reste, je n’avais jamais lu Miguel Bonnefoy et de fait, Sucre noir, son roman sorti en 2017. Allez savoir, une envie de Caraïbes et de chaleur peut-être. L’envie de transpirer.
Pour l’aventure, à part le prologue, on repassera. Sucre noir, c’est plutôt une histoire de famille, version minimaliste. Et c’est peut-être ce qui est un point faible à mon sens car Miguel Bonnefoy développe un personnage, sur quelques chapitres et avant qu’on ai pu le cerner, le comprendre, l’aimer aussi, il passe à un autre. Ce postulat de l’auteur a le tort de diluer l’empathie et coupe l’évolution des évènements par un départ presque à zéro.
Je ne me suis pas spécialement ennuyé avec Sucre noir mais il m’a manqué une intrigue plus resserrée, plus cohérente.
Je suis quand même content d’y trouver une fin qui ne s’affranchit pas des éléments distillés tout au long du roman, ce que j’appelle une fin « boucle. »
Pour le coup, elle n’est pas gratuite et c’est déjà pas mal. Je ne vais pas me contenter de Sucre noir pour me faire un avis sur Miguel Bonnefoy. Selon vous, quel est son roman phare ? Sa référence ? Jungle, Héritage ou Le Voyage d’Octavio ?
Auteur connu de nom seulement. J’aurais été curieuse qu’un.e lecteur.ice vienne répondre à ta question. Dommage mais peut-être as-tu trouvé la réponse seul.
(sinon pour transpirer, par chez toi ça doit être facile)
Auteur qui gagne quelques prix littéraires. Et non, j’ai pas plus de réponse. Pour la transpiration, la saison est partie.