Relic (1995) de Douglas Preston & Lincoln Child, traduit par Jean Colonna, 1er tome de la série de L’inspecteur Pendergast…
Le résumé de l’éditeur: La première enquête de l’inspecteur Pendergast
Le Muséum d’histoire naturelle de New York prépare une grande exposition sur les croyances mystiques des peuples primitifs. Mais une série de meurtres sauvages sème la panique… D’où vient cette présence mystérieuse qui semble hanter les recoins du musée ? C’est ce que Aloysius Pendergast, expert du FBI, est bien décidé à découvrir. La réponse pourrait-elle se trouver dans les sous-sols, là où ont été oubliées ces mystérieuses caisses, derniers vestiges d’une expédition en Amazonie dont personne n’est revenu ?
Voila une série qui m’a attiré par son univers fantastique que je lis peu souvent. La série qui met en scène l’agent Pendergast débute avec Relic, 1er tome en forme de huis-clos géant dans le plus grand musée du monde. Preston & Child nous en font une visite vertigineuse.
On est rapidement plongé dans les angoisses noires et obscures d’un lieu à double face. D’un côté, la partie exposition, public et de l’autre les zones de bureau, de recherches et de stockage. C’est dans ce théâtre monumental que se déroule cette enquête hors norme.
Preston & Child font monter la tension avec un art indéniable et laisse longtemps son lecteur dans l’incertitude de ce à quoi il fait face. Tous les ingrédients sont là pour une délicieuse recette de fantastique à l’américaine. Sans que ce soit péjoratif, je trouve que c’est de « l’entertainement » bien léché. Il ne manque rien, tout juste l’impression de se trouver dans un truc pas loin de la série B cinématographique. Comparer le cinéma et la littérature n’a pas trop de sens mais de toute façon, mes chroniques n’ont plus. Puis, je suis un enfant de ce monstre qu’est le cinéma des marges. Difficile de m’en défaire.
Je lirai probablement le tome 2, Le Grenier des enfers, car il est la suite directe, je crois.