Le Calligraphe (2001) d’Hisaki Matsuura, traduit par Sylvain Chupin…
Le résumé de l’éditeur: Otsuki, ancien toxicomane ayant décroché de l’université pour se laisser entretenir par des maîtresses, vit une existence de parasite à Tokyo. Une retrouvaille avec un camarade suintant la folie le mène à accepter un emploi auprès d’un mystérieux maître calligraphe. Ce dernier lui montre un film pornographique inachevé mettant en scène sa petite-fille, Tomoé, entrecoupé d’images d’insectes. Alors que le maître lui demande de terminer cette œuvre pseudo-artistique, Otsuki plonge peu à peu dans un cauchemar éveillé hanté par des personnages troubles et criminels, des doubles lunes et des énigmes métaphysiques sur la nature du temps.
Cette couverture, toute en élégance asiatique, en beauté japonaise, m’a vraiment tapé dans l’oeil. oui, il m’en faut peu. Si on ajoute une confiance certaine pour les productions des Éditions Rivages Noir, je ne pouvais que me lancer dans la lecture de ce roman d’Hisaki Matsuura, Le Calligraphe.
Bon, je le dis tout net, j’ai rien compris, ou presque. Le Calligraphe part comme un roman noir puis bascule, par petites touches, vers un onirisme angoissant qui nous laisse sur le questionnement du réel ou du fantasme. Du vrai et du faux. J’essaye d’attraper des indices pour parvenir à me situer mais visiblement, je suis passé à côté. Je n’y trouve pas plus de sens que de cohérence. Le style est imagé avec la formalisation de délires horribles. De plus, l’action n’évolue pas très rapidement, très descriptif. J’ai réussi à tenir jusqu’au bout pour avoir une explication et je vous évite la déconvenue, il n’y en a pas.
Alors oui, dans ces cas là, on peut toujours songé à des jeux de miroirs, de faux-semblants, des projections du héros sous d’autres formes. Pour en être sûr, il faudrait décortiquer toutes les visions cauchemardesques, les relier, les analyser. À dire vrai, je n’ai pas pris le temps de le faire.
Le Calligraphe est un roman d’ambiance noire. Je crois avoir entendu ou lu une comparaison avec avec Haruki Murakami. Je crois que c’est déplacé. Probablement publicitaire.
Est-ce que je dois insister avec Hisaki Matsuura? Pour l’instant, j’avoue ne pas en avoir l’envie à moins qu’un lecteur me fasse changer d’avis.
rien que le résumé ne me tente pas. Je vais passer mon chemin
oui oui, passe…