La perle (1947) de John Steinbeck, Prix Nobel de Littérature 1962, traduit par Renée Vavasseur et Marcel Duhamel…
Le résumé de l’éditeur: «Dans la ville, on raconte l’histoire d’une grosse perle – comment elle fut trouvée, puis perdue à nouveau. On raconte l’histoire de Kino, le pêcheur, de Juana, sa femme, et de leur bébé, Coyotito. Et comme l’histoire a été si souvent racontée, elle est enracinée dans la mémoire de tous. Et, comme pour tous les vieux contes qui demeurent dans le cœur des hommes, on n’y trouve plus que le bon et le mauvais, le noir et le blanc, la grâce et le maléfice, sans aucune nuance intermédiaire.
Si cette histoire est une parabole, peut-être chacun en tirera-t-il sa propre morale et y lira-t-il le sens de sa propre vie. Quoi qu’il en soit, on raconte dans la ville que…»
Après 2 titres lus de John Steinbeck, je suis en passe de devenir un lecteur très, très admiratif. La perle est un court roman et j’ai l’impression qu’il ne correspond pas à la production habituelle de l’auteur. Ici, il n’est pas question d’états-Unis, de Californie agricole ou ouvrière. Je lis sur Wiki qu’il s’est inspiré d’un conte mexicain. Quand à la thématique, elle se développe autour des comportements, influencés par la richesse ou la pauvreté.
La perle, c’est une histoire, comme une légende. Je ne connais pas la teneur du conte original mais ici, la concision des faits, leur évidence, donne un impact direct aux situations. John Steinbeck ne tourne pas autour du pot. Le lecteur prend frontalement les mésaventures des protagonistes. Et la fatalité, le destin, les vilénies peuvent s’exprimer dans ce drame annoncé.
Une fois de plus, j’ai envie de m’insurger contre les productions de romans à plus de 600 pages dont l’histoire (et souvent l’inspiration de l’auteur) ne mérite pas un tel volume. Avec La perle, il est clair que le talent ne se mesure pas aux nombres de mots. Les émotions sont toutes aussi grandes, sinon plus. Le rythme et l’enchaînement des scènes en augmentent l’intensité et la puissance.
La perle parlera à beaucoup par son universalité, par ce qu’il raconte, ce qu’il dévoile des inégalités sociales, par la puissance de son récit. J’aime John Steinbeck et je vais pas tarder à m’atteler à la lecture de Les raisins de la colère. Il y a de grandes chances que vous me disiez que je vais l’adorer aussi, non?
Je ne sais pas si tu l’as lu mais je ne peux que te conseiller Des souris et des hommes qui marque, comme pour La perle, les esprits grâce à l’universalité de ses thèmes. Bonne lecture !
Pas encore mais il fait partie des livres cultes de l’auteur. Je ne manquerai pas de le lire.
Si tu as aimé La perle, il y a vraiment de grandes chances pour que tu apprécies celui-ci.
On verra ça alors
🙂
J’ai attendu la cinquantaine passée pour lire « Les raisins de la colère » et « Des souris et des hommes ». Mon Dieu, pourquoi avoir attendu si longtemps. ?
Oui pourquoi? Et pourquoi pas les autres romans de l’auteur?
Parce que très longtemps j’ai fui comme la peste tout ce qui pour moi avait une connotation scolaire. Pour les autres livres, il faut du temps et j’en ai certains en PAL: « Rue de la sardine », « Tortilla Flat » et… « A l’est d’Eden ».
Je suis comme toi. Je fuyais ce qui ressemble à du scolaire. Tu devrais te lancer avec les romans courts. Rue de la sardine et Tortilla flat sont courts non?
Oui, ils semblent tout riquiqui pas maousse costauds du tout, çà devrait le faire.
Alors vas-y!
Je note, je ne connaissais pas ce titre!! Les Raisins… est mon préféré de l’auteur, je pense qu’il te plaira!
Après avoir lu À l’Est d’Eden, j’ai noté tous les titres de l’auteur sur ma wish. Les raisins de la colère est mon prochain et je pense qu’il me plaira aussi.
Super, je n’en avais pas entendu parler de ce titre de Stenbeick. Merci de me le faire découvrir, d’autant plus qu’il est court. Je dois toujours lire Des souris et des hommes de mon côté.
Les raisins de la colère est très fort, tu verras (peut-être as tu déjà vu d’ailleurs ^^ )
Les raisins de la colère sera probablement mon prochain Steinbeck et je ne doute pas d’aimer tant il n’y a aucun déchet sur ce que j’ai lu jusque là.
Des souris et des hommes, une belle claque que j’ai prise.