La Jeune Épouse (2016) d’Alessandro Baricco…
Le résumé de l’éditeur de poche, ici: «Là où elle avait imaginé entrer comme épouse, elle se retrouvera sœur, fille, invitée, présence appréciée et objet décoratif.
Y a-t-il des règles qui m’ont échappé? demanda la Jeune Épouse.
Si vous m’y autorisez, je n’en mentionnerai que quatre, histoire de ne pas courir trop de lièvres à la fois.
Soit.»
Italie, début du XXe siècle. La Jeune Épouse doit se marier avec le Fils. En attendant qu’il rentre d’Angleterre, elle va faire la connaissance de la Famille et de ses secrets bien gardés.
La Jeune Épouse n’est pas seulement une histoire originale, c’est aussi une (petite) réflexion autour de l’acte d’écrire. Et heureusement! Heureusement que les insertions extra histoire ne sont pas nombreuses! Et il ne pas être simple de m’expliquer sans trop en dire!
Parce que j’adore Alessandro Baricco, j’aurais tendance à lui pardonner (ou l’excuser) mais je vais essayer d’être objectif.
Tout d’abord, il y a l’histoire de La Jeune Épouse, une sorte de conte Belle Époque assez déjanté, plutôt loufoque mais comme le temps reste normal, cela crée un décalage. Et ce décalage est sympa à la lecture. Teinté d’un érotisme rafraichissant, j’ai aimé les astuces de narration d’Alessandro Baricco. La Jeune Épouse, le fils, le père, chaque personnage est intéressant et l’auteur nous balade dans son histoire avec une élégance de style habituelle! C’est presque planant!
Mais Alessandro Baricco ne s’est pas contenté d’un niveau de narration. La Jeune Épouse s’est l’histoire d’une auteure qui écrit son histoire et de l’acte de retranscrire non pas la vérité mais une vérité séparé d’une distance magnifique.
Si les mises en abîme ne me dérangent pas dans l’absolu, j’attends qu’elles soit judicieusement utilisé en rapport de l’ensemble.
Pour La Jeune Épouse, je ne suis pas persuadé que les 2 niveaux se répondent pertinemment et cela m’a un peu éloigné de l’histoire principale pour laquelle j’ai eu un petit coup de coeur.
Heureusement, comme je le dis au début, ses insertions sont peu nombreuses, voire quantité négligeables. Ce que je préfère retenir, c’est l’histoire principale, une histoire sous forme de roman initiatique, un conte à valeur presque mythologique par son évidence! Et le surréalisme de cette histoire, je le trouve bien trouvé, juste, sans exagération et apporte ce brin de folie qui m’a séduit.
Je ne vais donc retenir que cette partie là de La Jeune Épouse et conserver pour Alessandro Baricco une admiration lorsqu’il s’agit de raconter de jolies histoires.
Livrepoche.fr, un livre, une poche…
Un peu complexe à ce que je vois. Je n’ai lu que Soie, mais pourquoi pas celui ci
Pas forcement complexe Nath, juste un petit jeu d’Alessandro Baricco avec l’écriture, un petit jeu marrant par endroit!
Parce qu’elle t’a fait planer cette histoire (malgré une mise en abîme pas toujours judicieusement exploitée à priori?), ce titre comme tout ce que je trouverai de Baricco sera lu!
(Soie est the next. i think so…)
Prochaine lecture ou prochain Baricco C’era?
Je crois que c’est le style de Baricco qui me fait planer!
Il prossimo Baricco ^^