L’oratorio de Noël (1983) de Göran Tunström, traduit par Marc de Gouvenain et Lena Grumbach…
Le résumé de l’éditeur: Piétinée par un troupeau de vaches, Solveig, la soprano, ne pourra prendre sa place à sunne dans L’Oratorio de Noël. Autour de ce drame fondateur va s’orchestrer, dans la Suède de notre siècle, le destin de trois générations de Nordensson — leurs tribulations, leurs rêves, leurs souffrances, leurs transgressions et leurs désirs visionnaires qui, au fil du récit, se déploient en un véritable oratorio. Car tel est le motif de ce roman foisonnant, intense et lyrique, qui nous entraîne aux confins de l’éblouissement, de la folie, de la mort et de l’amour, et qui valut à Göran Tunström la consécration en Suède, lors de sa parution en 1983.
Pourquoi me suis-je dirigé vers L’oratorio de Noël de Göran Tunström tandis qu’il traînait depuis des années dans ma PAL? La raison est simple et impérieuse en même temps. Lors d’une de nos réunions de lecture du samedi, à la Librairie Actes Sud, Françoise Nyssen, ex directrice des Éditions Actes Sud, s’est arrêté faire un coucou et au fil de la discussion, elle a avoué que, selon elle, Actes Sud n’avait édité que 2 chefs d’oeuvre dont L’oratorio de Noël fait partie. Je ne me souviens plus du second.
De fait, avec une attachée de presse comme celle-là, je me devais de m’y intéresser. Je ne connaissais pas Göran Tunström, c’est chose corrigée.
Pour la première moitié, j’ai trouvé à L’oratorio de Noël une virtuosité dans la narration. On passe d’un personnage à l’autre, avec une histoire touchante et sensible. J’ai beaucoup aimé malgré que le genre contemporain ne soit pas ma tasse de thé. Puis, la seconde moitié a perdu de son attrait. La narration se simplifie, l’histoire devient ennuyeuse. Je ne comprends pas pourquoi ce changement de rythme et cette soudaine facilité narrative.
C’est donc un avis mitigé sur ce roman. Chef d’oeuvre ou non, difficile de juger. J’aurais pu dire oui s’il n’y avait que la première moitié. Je pourrais me faire un autre avis sur Göran Tunström avec un autre titre, Le décaméron des femmes. Quand à L’oratorio de Noël, je vous laisse vous faire votre propre avis.