L’oiseau qui buvait du lait (2016) de Jaroslav Melnik, traduit par Michelle Kahn…
Le résumé de l’éditeur: Une série de crimes hors-normes se produit à Vilnius. Des jeunes filles sont retrouvées mortes, nues, un oiseau déposé sur leurs cadavres. Toutes avaient récemment accouché et l’assassin avait tété leur sein gauche.
En lisant Jaroslav Melnik, Freud aurait bu du petit lait…
Après « Macha ou le IV e Reich », Jaroslav Melnik est de retour avec un polar singulier et profondément perturbant qui interroge l’amour maternel, la dépendance et les croyances auxquelles on se raccroche.
Je ne sais pas exactement pourquoi mais la couverture de L’oiseau qui buvait du lait de Jaroslav Melnik ne m’attirait pas du tout. Pourtant, ce sein… La teinte rosâtre peut-être. Quelques vicissitudes éditoriales me sont racontées et ma curiosité fait le reste. Le besoin d’une oeuvre numérique conclut l’affaire.
Et dès le début, le malsain qui se dégageait de la couverture s’estompe pour laisser place à un polar fluide où le personnage principal, un commissaire est vraiment très fatigué. Jaroslav Melnik est un auteur multi genres et je crois que c’est son premier polar. L’intrigue évolue peu rapidement mais ne manque pas d’intérêt.
On se prend à découvrir Vilnius, une ville qui semble très jolie, hors contexte du polar. On sent que l’auteur l’aime et c’est d’autant plus prégnant que c’est sa ville d’adoption (comme on dit) étant donné qu’il est d’origine ukrainienne.
L’oiseau qui buvait du lait est un long polar qui se dévore (qui se boit comme du petit lait ?). Il pourrait se classer dans la veine des polars nordiques quand ceci parle de la société dans lesquelles ils se déroulent. Ici, ça marche encore mieux car qui peut dire avoir lu un roman se déroulant à Vilnius, en Lituanie.
C’est vrai que la couv n’est pas attrayante. Heureusement il reste ton avis
Toi aussi elle te dérange…
Après elle fait peut-être le lien avec l’histoire…