L’Esclave de Monsieur Solal (2018) d’Esparbec…
Le résumé de l’éditeur: Esparbec nous entraîne dans ce livre à la Petite Sicile, quartier pauvre de Tunis à proximité du port, où il passa une partie de sa jeunesse auprès de sa mère, sa tante, sa sœur et ses cousines. C’est là, entouré de femmes jeunes et moins jeunes, ingénues ou perverses, que le garçon vit ses premiers émois sexuels, tantôt voyeur des jeux lubriques de la mère, tantôt complice des scénarios interdits imaginés par les cousines… Une initiation délicieusement transgressive, sur un fil entre l’innocence des découvertes et l’expérimentation du tabou.
Je commence peu à peu à me familiariser avec le fameux pornographe français Esparbec, d’autant que sans le faire délibérément, j’ai choisis, jusqu’ici, principalement des oeuvres autobiographiques. L’esclave de Monsieur Solal est de celle-là, comme l’est La culotte avec lequel il forme comme un diptyque.
Esparbec revient sur sa jeunesse algérienne, avec sa mère, sa tante est ses cousines. Les deux romans se complètent, remplissent les trous, les anecdotes oubliés de l’un, les scènes omise de l’autre. Il y a bien cette impression de répétition puisque il relate la même période, les même découvertes. C’est le même récit avec des anecdotes différentes. Le hasard a fait que je les ai lu dans le désordre de leur sortie mais cela n’a aucune importance.
Pour le contenu, l’auteur érotomane décrit sa fascination pour le corps de sa mère et détaille un peu plus la relation ambiguë que celle-ci entretient avec le fameux Monsieur Solal, son employeur/amant/souteneur. On y sent la perversion de ce lien vital financièrement pour cette femme seule qui doit impérativement gagner de l’argent pour entretenir sa famille.
Pour le reste de L’esclave de Monsieur Solal, c’est du sexe par le menu, des relations incestueuses, intra-familiale dont le ton reste léger et bienveillant. Sans contrainte ni abus, les scènes explicite sonnent moins glauques. C’est festif en somme. 😉