Adlivun (2022) de Vincenzo Balzano, Prix de la Bande Dessinée des Mémoires de la Mer 2022…
Le résumé de l’éditeur: 1847, Angleterre. Le Mary Céleste, navire du capitaine Briggs, est accosté au port de Douvres. Les autorités britanniques sont à la recherche d’hommes assez téméraires pour retrouver l’Erebus et le Terror, deux vaisseaux d’exploration disparus il y a un peu plus d’un an lors d’une expédition en Arctique. Motivés par une belle récompense, Briggs et son équipage décident d’entreprendre la mission de sauvetage. Mais une fois arrivés en terre inuit, ils tombent sur un navire fantôme, trop petit pour être l’Erebus ou le Terror. Leur périple prend alors une tournure inattendue…
À priori, un regard sur la couverture ne m’a pas accroché mais en appuyant un peu, j’ai trouvé que le style de Vincenzo Balzano pouvait tout à fait me plaire. En feuilletant Adlivun, j’en ai été totalement convaincu.
Et de ce style déjà, nait l’ambiance complètement brumeuse de ce roman graphique assez fou. Vincenzo Balzano reprend un fait historique mystérieux et construit sur ces bases un mythe naval fantastique, tout autant mystique que philosophique.
Il faut accepter d’être dans le flou d’horizons incertains et se laisser porter par chaque case, d’une beauté à couper le souffle. Totalement ce que j’adore.
Le mythe, il est difficile de la raconter car il se situe entre le délire psychologique et paranoïaque, la quête de bateaux disparus et la dureté du voyage, on ne sait plus trop à quel niveau de perception on se trouve mais qu’importe tant on en prend plein les yeux à chaque page.
Je découvre cet auteur avec Adlivun et je me demande s’il y a d’autres titres disponibles.