Les Salauds Gentilhommes 2. Des horizons rouge sang (2007) de Scott Lynch, traduit par Olivier Debernard…
Le résumé de l’éditeur: Locke Lamora, l’ancienne Ronce de Camorr, et son comparse Jean Tannen ont fui leur cité natale. Débarqués à Tal Verrar, ils vont y exécuter leur forfait le plus spectaculaire : s’attaquer à  L’Aiguille du péché, une maison de jeu réservée à l’élite, et voler son incommensurable trésor. Un seul moyen pour cela : gagner les divers jeux proposés aux clients. Une formalité pour Locke et Jean.
Mais, une fois encore, les deux compères se retrouvent embringués dans des aventures imprévues… et devront se frotter à la flotte pirate du célèbre capitaine Zamira Drakasha. Une véritable sinécure pour des voleurs qui ne distinguent pas bâbord de tribord. Pendant ce temps, les Mages Esclaves fomentent leur revanche contre celui qui les a humiliés avant de disparaître : un certain Locke Lamora…
J’avais été enchanté par le tome 1 de cette série, Les mensonges de Locke Lamora qui ont introduit un personnage fort, et avec lui, toute une bande bravache. Et comment faire une suite, avec les même ingrédients ou presque sans que cela soit une simple variante. Scott Lynch s’y attèle par le menu et développe une histoire d’amitié extraordinaire. Et c’est pas peu dire.
Dans Des horizons rouge sang, les protagonistes aux nom multiples vont traverser de nombreux dangers.
Ce pavé de 900 pages peut sembler longuet et c’est sûrement car Scott Lynch ne s’épargne pas de décrire les différentes étapes par lesquelles passent les héros. Ce que j’aime, c’est l’intrication des problèmes qui se multiplient jusqu’à devenir irrespirable. Les tensions ne font que croître.
Les voyageurs disent « on voit du pays » et c’est le cas dans ce tome 2. On rencontre aussi une grande quantité de personnages auxquels on s’attache, ou non, mais dont on se souvient. 900 pages permet d’installer des seconds rôles très fort. Je ne me suis jamais ennuyé et surtout, lorsque naissaient des attitudes qui partaient pour être moins crédibles, Scott Lynch a eu le talent et la justesse de les contrer et de les magnifier. Cette Fantasy est décidément très intelligemment écrite.
Je pourrais juste critiquer la fin qui me semble précipitée eu égard le reste du roman mais bon, au bout de 900 pages, on peut comprendre.
C’est marrant car tu trouves la fin précipitée alors que j’avais bien aimé cette accélération de rythme. C’est plus le moment en mer qui peut paraître long – c’est pourtant le passage qui m’a le plus marquée. En tout cas je suis contente que tu apprécies autant !
J’ai vu que tu avais le tome 3 en PAL, tu verras que c’est encore autre chose dans le contenu 😉
C’est justement car ça s’accélère à la fin que cela semble plus précipité que tout le reste. Tu suscites ma curiosité avec ce tome 3 mais je vais quand même avancer dans d’autres séries avant.