
Dead tube de Mikoto Yamaguchi (scénario) et Touta Kitakawa (dessin)…
Le résumé de l’éditeur: Prêt à tout pour devenir riche et célèbre ? Dead tube est fait pour vous ! Tuez, filmez et c’est gagné… ou vous mourrez ! Dead tube. Les jeunes gens n’ont plus que ce nom de site de partage de vidéos à la bouche. En fonction du nombre de vues, il peut rendre n’importe qui incroyablement riche. Mais seuls les vidéos les plus trash, les plus humiliantes ou dangereuses intéressent les gens. Accepter d’y participer, c’est prendre le risque de finir dernier et d’endosser tous les crimes réalisés par les autres prétendants. C’est à ce jeu morbide que vont jouer Mai et Tomohiro…

Dans le genre manga régressif, Dead tube se pose là . Ultraviolette, sexe, les autrices ne lésinent sur aucun malaise à offrir à leur lecteur. Malgré un contenu à ne pas mettre entre toutes les mains, cette série en est déjà à son 23e tome et ne semble pas prête de s’arrêter.
Le scénario de Mikoto Yamaguchi se déploie sur plusieurs arcs, avec des variantes sur le même thème des vidéos trash. Si ces évolutions du « jeu » perdent en cohérence par rapport à la première séquence, le fond reste le même. L’appât du gain, l’appât de la violence, l’appât du sexe dans une société ultra civilisée. L’analyse psychologique va pas beaucoup plus loin.
Les dessins de Touta Kitakawa sont dans les standards du manga actuel avec une belle maitrise des visages et des corps nus.
Je vais continuer de lire la série car j’aime le fait que les autrice traite la sexualité comme la violence, crument.
