Neverwhere de Neil Gaiman

Neverwhere (1996) de Neil Gaiman, traduit par Patrick Marcel…

Le résumé de l’éditeur de poche, ici: Londres, un soir comme tant d’autres. Richard Mayhew découvre une jeune fille gisant sur le trottoir, l’épaule ensanglantée. Qui le supplie de ne pas l’emmener à l’hôpital… et disparaît dès le lendemain. Pour Richard, tout dérape alors : sa fiancée le quitte, on ne le reconnaît pas au bureau, certains. même, ne le voient plus… Le monde à l’envers, en quelque sorte. Car il semble que Londres ait un envers, la « ville d’En Bas », cité souterraine où vit un peuple d’une autre époque, invisible aux yeux du commun des mortels. Un peuple organisé, hiérarchisé, et à la tête duquel les rats jouent un rôle prépondérant. Plus rien ne le retenant « là-haut », Richard rejoint les profondeurs…

Je continue la découverte de Neil Gaiman, un auteur assurément atypique avec un univers bien à lui. Et Neverwhere ne déroge pas à ce goût de lecture originale. Le ton est moins dramatisant qu’American Gods, et l’auteur se laisse aller à un humour bienvenu.

Et j’ai bien aimé cette histoire qui transporte le lecteur dans une fantasy originale où l’on découvre le Londres d’en bas. De plus, j’ai apprécié la manière dont Neil Gaiman laisse planer un doute quand à la possibilité d’un récit métaphorique tout en élégance stylistique.

Neverwhere ne manque pas de surprises car en plus d’y avoir des personnages dont beaucoup sont très intéressants, l’histoire est sans cesse nourrie en rebondissements. Noté la présence de méchants très méchants qui menace à peu près tout le monde. La fin est à la hauteur du reste ce qui ne gâche rien.

Je me demande bien à quoi peut ressembler en série, la série originelle expurgée de toutes les idées ou presque de Neil Gaiman. C’est pour cette raison qu’il en a écrit le roman d’ailleurs.

Dans la préface, l’auteur n’exclue pas la possibilité de se resservir de l’univers de Neverwhere pour une nouvelle histoire. J’ai envie de dire: vivement. Même si on perdrait l’effet de découverte des mondes d’en-bas mais cela peut s’avérer très intéressant.




Livrepoche.fr Un livre dans une poche. CQFD

2 comments to “Neverwhere de Neil Gaiman”
  1. J’étais très enthousiaste avant de me lancer dans ce roman. Mon 1er de l’auteur d’ailleurs. Le début était convaincant, ça filait bien et puis, je ne sais pour quelle raison, petit à petit mon emballement s’est terni. Et j’ai fini par être ennuyée malgré un univers assez riche.
    Peut-être la fatigue durant ma période de lecture, le mauvais moment pour m’y coller.

    Je le lirai à nouveau (l’auteur).

    • Il a un univers cet auteur, c’est évident mais la lecture n’est pas la plus agréable qui soit (sans que je m’explique pourquoi). Je n’avance pas aussi vite qu’avec d’autres. Moi aussi j’en relirais un, il est déjà dans la PAL. 😉

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