Moon River de Fabcaro

Moon River (2021) de Fabcaro…

Le résumé de l’éditeur : Hollywood, années 50. Au cœur de l’usine à rêves du cinéma, l’immense actrice Betty Pennyway est victime d’un crime sans précédent et particulièrement abominable. L’affaire fait la une de toute la presse et l’Amérique entière est en émoi.
La police de l’Etat fait appel au peu orthodoxe inspecteur Hernie Baxter pour mener cette délicate enquête qui secoue tout le petit monde du 7ème Art.
C’est une investigation sombre et mystérieuse fouillant dans les recoins les plus obscurs de la ville de Los Angeles qui s’engage, un périple aux confins de la folie qui risque bien de le mener jusqu’aux portes de l’enfer…

Ayant découvert Fabcaro avec Open bar 1 que j’avais trouvé très drôle et un Zaï Zaï Zaï Zaï Wtf mais irrésistible, je me devais de lire son dernier bébé, Moon River, une édition rembourrée très surprenante pour un roman graphique. J’ai beaucoup aimé cette histoire surréaliste, décalée et d’un absurde qui fonctionne étonnamment bien sur moi.

Le résumé parle d’un crime sans précédent et je vous laisse découvrir ce que Fabcaro entend par là. Dans cette enquête Fabcaro maintient une narration à 6 cases qui fonctionne très bien dans Open bar 1 et stimule ici l’histoire au long cours avec des changement de plans, de perspectives. C’est carrément systématique et peut paraitre forcé mais ça passe.

Je vous ai mis en imager la séance de penalties/interrogatoire imaginé par l’inspecteur pour démasquer une éventuelle menteuse. C’est dire l’imagination sans limite de Fabcaro et ce vers quoi vous allez en lisant Moon River. J’ai rigolé, souvent. J’ai admiré la créativité, 1 idée par planche et cela a beau être absurde, c’est tout ce que j’aime.




Livrepoche.fr Un livre dans une poche. CQFD

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