Les tambours du dieu noir (2018) et L’étrange affaire du Djinn du Caire (2016) de Phenderson Djèli Clark, traduit par Mathilde Montier, Grand Prix de l’Imaginaire, Prix de la traduction Jacques Chambon 2022…
Le résumé de l’éditeur: Louisiane. Années 1880. Tandis qu’une guerre de Sécession interminable démantèle les États-Unis d’Amérique, un complot menace La Nouvelle-Orléans, territoire indépendant libéré de l’esclavage, au cœur duquel les Tambours du dieu noir, une arme dévastatrice jalousement gardée, attisent les convoitises. Il faudra tout le courage et la ténacité de Jacqueline « LaVrille » – jeune pickpocket qui rêve de découvrir le monde –, ainsi que la magie ancestrale des dieux africains qui coule dans ses veines, pour se faire entendre et éviter le désastre.
Le Caire. 1912. Depuis une cinquantaine d’années, les djinns vivent parmi les hommes et, grâce à leur génie mécanique, l’Égypte nouvelle s’est imposée parmi les puissants. Ce qui ne va pas sans complications… Pour preuve l’étrange affaire du djinn du Caire, que se voit confier Fatma el-Sha’arawi – agente du ministère de l’Alchimie, des Enchantements et des Entités surnaturelles – quand un djinn majeur est retrouvé mort. Suicide ? Trop évident. C’est une machination diabolique que Fatma va mettre au jour.
Fortement recommandé par l’équipe de « Mauvais genre » sur France culture, j’ai eu la faiblesse de ma laisser tenter par Les tambours du dieu noir de Phenderson Djèli Clark. Je ne suis jamais rassasié par la découverte de nouveaux auteurs, surtout lorsqu’ils sont couverts d’éloges par des sommités radiophoniques.
Les tambours du dieu noir sont 2 novellas qui ont l’air de se passer dans un même monde fantastique et pourtant, un monde géographique et temporal différent.
La première est une histoire de fantasy steampunk et la 2nd, une enquête archéologique fantastique . Mais est-ce que j’ai aimé ? Difficile de me prononcer car si j’aime l’originalité, avec Phenderson Djèli Clark, on est servi par cet univers rare, son ambiance forte mais sur le travail sur la langue, s’il est remarquable, ne rend pas la lecture facile.
Par ailleurs, et je ne me l’explique pas, je suis très attaché au format du roman et les novellas telles que ces 2 histoires, me laissent comme un parfum de pas-assez.
Je ne vais cependant pas me laisser freiner par mes petites réticences pour découvrir la suite de l’exploration de cet univers du Ministère égyptien de l’alchimie, des enchantements et des entités surnaturelles.