La Dame de Monsoreau d’Alexandre Dumas

La Dame de Monsoreau (1846) d’Alexandre Dumas, tome 2 de la Trilogie des Valois…

Le résumé de l’éditeur de poche, ici: Paris, une nuit de février 1578. Dans une ruelle sombre des abords de la Bastille, Louis de Clermont d’Amboise, sire de Bussy, gentilhomme courageux et loyal, tombe dans l’embuscade que les mignons du roi Henri III lui ont tendue. Seul contre cinq, il ne doit la vie sauve qu’à l’intervention providentielle d’une belle inconnue blonde comme un ange… 
Ainsi commence l’histoire d’amour qui forme le cœur de La Dame de Monsoreau, histoire lumineuse qui se détache sur un fond de sombres intrigues politiques et de noires rivalités de pouvoir. En 1578, en effet, la royauté est menacée de toutes parts : guerres civiles entre protestants et catholiques, ambitions du duc d’Anjou, frère cadet du roi, complot des Guises pour s’emparer du trône et promouvoir un catholicisme intégriste… D’un même élan, Dumas mène le lecteur de la petite maison des Tournelles au palais du Louvre, de l’intimité des amants au cœur du palais royal, en un roman d’amour éperdu aussi bien qu’une fresque saisissante du règne du dernier des Valois.

Et me voila de nouveau conquis (c’est peu dire) par le style incroyable d’Alexandre Dumas. Pas difficile vous me direz. Mais là, c’est facile. Dans La Dame de Monsoreau, il y a tout. De l’aventure au suspense, de l’amour au drame, du rire aux larmes. Les intrigues s’entremêlent avec beaucoup de personnages attachants ou détestables. Et on ne sait plus qui va trahir qui, au profit de qui et qui va sortir son épingle du jeu des pouvoirs.

Avec un style total, Alexandre Dumas nous balade entre Paris et Angers avec une maestria prodigieuse. Pas le temps de s’ennuyer, le rythme et l’histoire sont tellement passionnantes qu’on a envie de savoir comment tout cela va se terminer. 

Là où Alexandre Dumas m’a saisi, c’est qu’il est parvenu à me faire aimer des personnages à travers d’autres. C’est ainsi que j’ai bien aimé Henri III grâce à son fou, Chicot, son seul véritable ami (alors que j’avais détesté Henri dans La Reine Margot). Que dire de Bussy, personnage central, caricatural par moment mais entier dans sa quête chevaleresque et dans ses amitiés/inimitiés.

La Dame de Monsoreau est un roman épique comme il y en a peu, un roman géant qui renforce, si c’était possible, mon admiration sans borne pour Alexandre Dumas. Au diable la réalité historique quand l’histoire est raconté comme ça. Maintenant, j’ai trop hâte de lire Les Quarante-Cinq, le dernier volet de la Trilogie des Valois. Puis les autres aussi, Monte Christo et Dartagnan.


Trilogie des Valois

#1 La Reine Margot

#2 La Dame de Monsoreau

#3 Les Quarante-Cinq




Livrepoche.fr Un livre dans une poche. CQFD
4 comments to “La Dame de Monsoreau d’Alexandre Dumas”
  1. Il a beau être entier je crois que je retombe amoureuse de Bussy à chaque lecture <3
    Et oui ce roman est complet et tellement prenant qu'il est impossible de ne pas l'aimer en fait (comment cela je ne suis pas objective ?)
    En tout cas, je te souhaite une bonne lecture pour la suite 😉

    • Quand je vois tout ce qu’à écrit Dumas, je suis empli d’une forme de joie en me disant que j’aurais du mal à en venir à bout.

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