L’île (1942) de Giani Stuparich, traduit par Gilbert Bosetti…
Le résumé de l’éditeur: Entre ciel et mer, deux êtres liés par le sang – un père malade et son fils – ont abordé à l’île des origines (Lussimpiccolo, au large de l’Istrie) et s’interrogent sur la naissance et sur la mort à mots couverts, avec la pudeur de l’amour, dans un récit linéaire d’une émouvante essentialité.
Petit récit sans prétention, L’île est un texte fort où Giani Stuparich, peut-être, pose les mots qu’il n’a pas pu dire à son père, au moment voulu.
Avec une pudeur touchante, Giani Stuparich nous raconte ce voyage, le voyage que son père voulait refaire, une dernière fois avant de mourir, sur l’île de son enfance. Par petites touches, de grandes scènes se passent et les silences que la narrateurs ne parvient pas à briser sont autant de moment d’amour. Avec élégance et retenue, sans exagération dramatique, Giani Stuparich nous livre un moment unique de vie.
J’ai été touché par l’émotion contenu dans ce petit livre, L’île, car il y a de l’universel entre les lignes, de l’intime et du profond.
Je trouve peu de chose à dire de plus. Je ne connaissais pas Giani Stuparich avant et je n’ai pas spécialement envie de lire d’autres textes de l’auteur. Il me semble que L’île, c’est une sorte de moment de grâce pour l’auteur. Tenter de chercher à retrouver cette délicatesse ailleurs est voué à la déception.