En attendant Bojangles (2016) d’Olivier Bourdeaut, Grand prix RTL-Lire 2016, Prix de l’Académie de Bretagne 2016, Prix Emmanuel-Roblès 2016, Prix Roman France Télévisions 2016, Roman des étudiants France Culture – Télérama 2016…
Le résumé de l’éditeur: Devant leur petit garçon, ils dansent sur «Mr. Bojangles» de Nina Simone. Chez eux, il n’y a de place que pour le plaisir et la fantaisie. Celle qui mène le bal, c’est la mère, feu follet imprévisible. Elle les entraîne dans un tourbillon de poésie pour que la fête continue, coûte que coûte. L’amour fou n’a jamais si bien porté son nom.
En opportuniste, je saisis l’occasion de la présence d’En attendant Bojangles dans une petite boite à lire pour m’en saisir. Je ne suis pas spécialement l’actualité des sorties littéraires (sauf auteurs exceptionnels) mais j’avais quand même entendu parler de ce premier roman d’Olivier Bourdeaut. Suffisamment de bien pour avoir envie de le lire, sans attendre. En plus, il est court.
J’ai d’abord beaucoup apprécié une grosse première moitié du roman. C’est principalement grâce aux 3 personnages (et plus) qui compose cette histoire. Je les ai adoré. Leur douce folie est tellement lyrique et poétique que je n’ai pu que craquer. En attendant Bojangles évolue en stéréo (2 voix) sur une musique magnifique de Nina Simone. On découvre d’abord la voix du fils auquel répond celle du père. Ce système est bien trouvé.
Mais dans le seconde moitié, ce procédé perd son efficacité car on y retrouve plus de redondances. En attendant Bojangles est court et pourtant, il semble trainer. Le système narratif fonctionne moins bien et on peut ajouter l’approche d’une fin qui s’avère peu surprenante.
Olivier Bourdeaut s’en tire très très bien malgré tout. Si ça n’a pas fonctionné jusqu’au bout avec moi, j’ai quand même pris beaucoup de plaisir à cette lecture et je la recommande chaleureusement.
Effectivement, le procédé narratif perd un peu de son intérêt. Au final, j’en garde un assez bon souvenir, mais plutôt flou..
J’en garderai aussi un bon souvenir, mais je ne sais pas ce que je me rappellerai de l’histoire.
Tu le sais parce que je te l’ai déjà dit, Bojangles m’a plu. Probablement parce qu’en audio et que la chanson de Nina Simone rythmait l’histoire. La fin m’a touchée.
Interprété par un professionnel, BO de Nina Simone, tu m’étonnes que ça t’ait plu.
Je viens de terminer ce livre et autant normalement j’aime ce qui sort de l’ordinaire, là j’ai été plutôt agacée… s’il n’y avait que le couple, je pense que je n’aurais pas le même ressenti mais alors là franchement… j’ai juste envie de dire « pauvre gosse ! »
Heureusement qu’effectivement ce livre est court, car c’était bien assez pour moi.
Je l’ai pas mentionné mais j’ai eu cette pensée aussi. Et comme le personnage central est le couple, je me suis pas appesanti sur le gosse.