Chroniques d’une station-service (2019) d’Alexandre Labruffe…
Le résumé de l’éditeur: Pour tromper l’ennui, un jeune pompiste regarde le monde passer depuis sa boutique. Tour à tour empêtré dans une histoire d’amour chaotique, organisateur d’expositions clandestines ou décodeur de messages dissimulés dans des romans par des clients-espions, le narrateur devient le héros d’intrigues déjantées.
Voila typiquement, le genre de roman qui va fonctionner par le bouche à oreille. Car avouons le, personne n’a envie de lire des Chroniques d’une station-service. J’ai tendu l’oreille et entendu de belles choses sur ce roman d’Alexandre Labruffe et maintenant que je l’ai lu, je vais ouvrir la bouche pour en parler et rassurez-vous c’est bien d’un roman qu’il s’agit. Malgré le titre et malgré les chapitres courts qui, lorsqu’on le feuillette, laisse vraiment penser qu’il s’agit de Chroniques d’une station-service, d’anecdotes de pompistes.
Alexandre Labruffe nous immerge au côté d’un pompiste de nuit, lequel partage son quotidien, les bizarreries de son travail et de ses clients et on ne peut qu’aimer toutes ses folies possibles. Chroniques d’une station-service, c’est l’histoire de ce narrateur, son analyse de la vie, ses aventures ubuesques et ça fonctionne super bien. Les chapitres courts, très courts donnent au roman beaucoup de punch.
Les personnages/clients récurrents apportent cette touche qui décale un peu tout et Chroniques d’une station-service se teinte d’une forme d’étrangeté sans toutefois que l’humour ne disparaisse.
En tous cas, Chroniques d’une station-service me donne très envie de lire d’autres romans d’Alexandre Labruffe et découvrir son univers.
ça doit receler beaucoup d’humanité non? C’est l’image que je me fais des « chroniques de vies croisées » de ce pompiste
Pas tant que ça en fait. Je crois me souvenir que c’est très centré sur le narrateur.