Aldobrando (2020) de Gian Alfonso Pacinotti alias Gipi (scénario) & Luigi Critone (dessins)…
Le résumé de l’éditeur: Avant de « descendre combattre à la Fosse » le père d’Aldobrando sachant son heure venue, le confia à un mage. Celui-ci devrait le protéger et l’éduquer jusqu’à ce qu’il soit en âge de découvrir le vaste monde. Quelques années plus tard, voilà que la préparation d’une potion tourne au drame. Grièvement blessé à l’œil par un chat qui ne voulait pas bouillir, le mage demande à son jeune protégé d’aller en urgence lui quérir l’Herbe du loup. Mais comment peut-on se débrouiller en botanique alors que l’on n’a jamais mis un pied dehors et que l’on tombe nez à nez avec l’assassin du fils du Roi de Deux Fontaines ?
La couverture de cette BD, lumineuse et solaire m’attirait sans que je m’en explique la raison. Aldobrando, one-shot de Gipi et Critone est une fantasy au ton de fable où les personnages (le simplet, le vieux maître, la fabulateur, la belle, la brute, etc.) sont les faux-semblant d’une belle histoire initiatique.
Le scénario de Gipi, cruel mais formateur nous fait suivre les mésaventures malheureuse d’Aldobrando dont la simplicité n’a d’égal que la gentillesse et la bienveillance. Bien sûr, avec un format d’à peine plus de 200 pages, on a l’impression que les péripéties s’enchaînent un peu trop rapidement mais dans l’ensemble, s’est bien dosé.
Pour ce qui est du dessin à l’aquarelle de Luigi Critone, j’ai du mal à trouver les mots pour les décrire mais je les ai beaucoup aimé. L’atmosphère des planches, le caractère des personnages inscrit sur leur visage, les couleurs sont vraiment réussis.
Je ne connaissais ni le scénariste ni le dessinateur avant Aldobrando mais je suis curieux d’en découvrir plus.
Un one shot de quasi 200 pages, perso je dis oui pour la découverte.
Et l’histoire semble plaisante.
Elle l’est et touchante en plus.