À trop courber l’échine de Pascal Dessaint

À trop courber l’échine (1997) de Pascal Dessaint…

Le résumé de l’éditeur: S’il fait beau dans votre vie mais si quelques nuages traînent ça et là, vous pouvez être sûr que le ciel va vous tomber sur le groin.

Je sais bien qu’à viser au hasard dans le vaste catalogue des éditions Rivage noir poche, je vais tomber sur des romans qui vont moins me plaire. Et ça tombe sur Pascal Dessaint et son roman À trop courber l’échine.

Il va m’être difficile d’en parler car outre que la lecture n’est plus très fraîche dans mon esprit, il ne me reste que des éléments disparates, pas bien agencés les uns avec les autres. Le tout ressemble à un agglomérat d’idées propres au genre noir qui cohabitent, vaguement.

Si j’aime plutôt le style, ainsi que ces ambiances à la marge, les personnages désabusés et bizarres, il me manque, je crois, une ligne directrice forte, franche, une ligne directrice plus interessante en tous cas que les jeu de faux-semblant proposé par Pascal Dessaint. L’intrigue d’À trop courber l’échine, tout le moins ses facettes autour de la trame principale, ne m’ont pas intéressées plus que cela.

Pourtant, les passages du narrateur avec son colocataire ne sont pas dénué d’un certain charme dans l’exagération de la situation. Cela ne fait pas tout je me demande si je devrais retenter un Pascal Dessaint et quel titre me conseillerez-vous ?




Livrepoche.fr Un livre dans une poche. CQFD
2 comments to “À trop courber l’échine de Pascal Dessaint”
  1. C’est le deuxième volet d’une trilogie, entre La vie n’est pas une punition et On y va tout droit. Ceci explique peut-être cela… Essayez les romans plus noirs, comme « Bouche d’ombre », « Loin des humains » ou encore « Le chemin s’arrêtera là ». Bonne lecture!

    • Heureux de voir un auteur s’intéresser à ce que les lecteurs disent de ses oeuvres. Et désolé de ne pas avoir été plus enthousiaste sur celle-ci. Il me semblait bien avoir décelé qu’il me manquait un historique, un passif. Et je regrette les éditeurs qui ne jugent pas nécessaire de préciser que telle oeuvre est dans la continuité d’une autre.
      Je vais me noter vos recommandations et j’espère que vous viendrez en parler également lorsque je les aurais lu.
      À la prochaine alors.

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