CITÉ DE VERRE DE PAUL AUSTER

Cité de verre (1985) de Paul Auster…

Le résumé de l’éditeur de poche, ici: De toutes les qualités qui ont justifié le succès de la Trilogie new-yorkaise, l’art de la narration est sans doute la plus déterminante. C’est qu’il suffit de s’embarquer dans la première phrase d’un de ces trois romans pour être emporté dans les péripéties de l’action et étourdi jusqu’au vertige par les tribulations des personnages. Très vite pourtant, le thriller prend une allure de quête métaphysique et la ville, illimitée, insaisissable, devient un gigantesque échiquier où Auster dispose ses pions pour mieux nous parler de dépossession.

Avec Cité de verre, j’ai l’impression de découvrir un peu le coeur de l’oeuvre  de Paul Auster. Découvrir est une chose, comprendre en est une autre. À travers cette histoire, Paul Auster nous questionne sur des éléments tels que l’identité.

Cité de verre n’est pas un roman stylistiquement difficile mais l’univers que développe Paul Auster est à la frontière du réel pour le lecteur. Les mise en abîme identitaire du personnage (de l’auteur?) sont joueuses et répondent du besoin de flou dans lequel Paul Auster souhaite nous plonger et nous interroger. Il y parvient avec moi et ce jusqu’au point final. 

Peut-être une des clefs pour comprendre Cité de verre, serait de faire un parallèle avec le Don Quichotte de la Mancha de Cervantes et l’origine du récit. rassurez-vous, Paul Auster nous donne les éléments dans le roman.

Très mal placé pour en dire des choses intelligentes, je peux juste ajouter qu’il y a une atmosphère énigmatique que l’on trouve rarement dans un roman sur fond de détective privée beaucoup plus conventionnel? Et cette opposition engendre tout l’intérêt.

Si vous avez envi d’être un peu plus interpellé par une lecture, laissez-vous tenter par Cité de verre de Paul Auster, le premier de la Trilogie new-yorkaise (suivi de Revenants puis de La chambre dérobée).




Livrepoche.fr Un livre dans une poche. CQFD
6 comments to “CITÉ DE VERRE DE PAUL AUSTER”

N'ayez pas peur de commenter