Black Monday Murders

Black Monday Murders de Jonathan Hickman (scénario), Tomm Coker (dessins) et Michael Garland (couleur)…


01. Gloire à Mammon (2017)

Le résumé de l’éditeur, ici: Depuis les premiers trocs et la création de la monnaie, l’argent, au-delà de sa valeur symbolique, se chargea d’une véritable puissance magique. Cette puissance, manipulée et alimentée par un groupe d’individus vénérant Mammon, Prince des Enfers et de la Cupidité, est aujourd’hui au fait de sa gloire. Le premier krack boursier de 1929, le premier choc pétrolier de 1974, la crise bancaire de 2008… Autant d’événements qui furent orchestrés par les serviteurs du Démon pour régenter en sous-main l’humanité. C’est sur cet univers occulte que l’enquêteur s’apprête à braquer les lumières de son enquête liée au meurtre ritualisé de l’une des grandes figures de Wall Street…

Première incursion dans les chroniques BD, manga, comics, roman graphique, je me lance avec Black Monday Murders et un premier tome, Gloire à Mammon, très, très noir. Je lis peu de BD (ça va changer) et j’aurais du mal à comparer avec l’ensemble de la production. Je vais devoir dire ce que j’en pense à l’aulne de mes lectures de BD passées.

Ce premier tome, Gloire à Mammon donne le ton. C’est noir, c’est cynique. J’adore. En doublant la théorie complotante des Maîtres du monde à une SF mystique et « satanique » on obtient une histoire où l’occulte règne avec pour toile de fond, les banques.

Le scénario de Jonathan Hickman est diablement efficace et superbement mis en dessin par Tomm Coker (Je recopie les noms mais je ne connais pas encore tous ses créateurs) et Michael Garland (couleur). J’ai beaucoup aimé l’univers graphique de Black Monday Murders ainsi que toutes les trouvailles narratives qui rythme les chapitres.

Je ne sais pas si toutes les éditions sont de cette qualité mais j’ai beaucoup apprécié les plus de 200 pages de Gloire à Mammon avec les bonus et les extras qui ajoute à l’univers ultra sombre.

Je sens que je vais beaucoup aimé cette série (combien de tomes?) comme j’ai beaucoup aimé ce premier tome.


02. Une livre de chair (2018)

Le résumé de l’éditeur, ici: On le sait désormais, derrière les différentes écoles de magie se cachent en réalité de nombreux cartels bancaires clandestins. Un monde secret où les oligarques russes, les papes noirs, les aristocrates américains et les hommes de main du Fond monétaire international contrôlent notre société et usent de tous les moyens à leur disposition pour nous maintenir à notre place. L’argent sale peut presque tout acheter, mais quel genre de personne recrute-t-on avec ça ?

Je dois dire que j’attendais ce 2e tome, Une livre de chair, avec impatiente tant l’univers métaphorique de Black Monday Murders m’a séduit. Une livre de chair retrouve une narration plus lisible que le 1er tome et il conserve toute la noirceur démoniaque et la beauté graphique du tome 1, Gloire à Mammon.

Le côté fantastique prend le dessus dans ce tome là et c’est pas pour me déplaire car ce tome gagne en clarté narrative. Faut dire que je suis un lecteur peu concentré quand il s’agit des détails, et de plus, j’ai le tort de ne pas relire le ou les tomes précédents avant la lecture d’une dernière sortie. Pour Black Monday Murders, j’avais un souvenir assez précis.

J’aime beaucoup les planches de Tomm Coker ainsi que tout le travail d’immersion avec la symbolique ésotérique infernale, les fac-similés, les têtes de chapitres, etc. qui ajoute tant à l’ambiance de l’histoire de Jonathan Hickman.


03. xxx




Livrepoche.fr Un livre dans une poche. CQFD
4 comments to “Black Monday Murders”
  1. Pour m’y être essayé, chroniquer une BD n’est pas chose aisée, C’est un exercice plus compliqué que celui axé sur le seul écrit, encore plus centré qu’à l’ordinaire sur le visuel, ses formes, ses couleurs, le rythme des vignettes. Mais là, je trouve que tu t’en sors bien, que tu donnes l’envie de lire, d’y aller voir, d’autant que l’illustration de couverture est vraiment magnifique.

    • Merci Avin.
      C’est vrai que c’est pas aisé car on se sent légitime pour dire si on a aimé un texte ou non. Plus délicat quand il s’agit de parler du style car ce sont des éléments ténus et difficilement descriptibles. Mais pour le dessin, si on a pas spécialement la fibre, on se sent pas légitime à dire s’il est bon ou non. Si on ajoute le rythme, les découpages, et autres éléments de la narration, ça devient très technique comme tu le soulignes.

  2. Du noir en bd ça peut me plaire si le scénario suit et si le dessin ne m’apparaît pas trop rebutant.
    Je découvre ce titre grâce à toi en tout cas et c’est toujours bien d’avoir de nouvelles pistes lectures bds. Merci!

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